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Mathilde CLAUDE-MARTY

ABOUT ME

Born in 1983, lives and works in Reunion Island.

 

Found of pornographic pictures, wich are used but disapprouved by everybody, Mathilde Claude-Marty's research atempts to the question of women's pornographic representation.

 

As she studied at Superior Art School of the Reunion Island, from 2002 to 2008, she was exploring the different ways of female erotism. Usually very few artists, men or women, are working about this subject.

 

Through the medium as painting, drawing, linocut « estampe », and installation, she tries to give an esthetical and holy viewto an iconography that people generally desagree.

 

By this way, she wants to prove that pornographic pictures can also be attractive and erotic.

She is inspired by pictures coming from internet network.

 

She shows women who are anonymous, alone or in small groups, and surprised during their intimate pleasure.

 

Her work consists to unbuilt the picture to honorify and glorify the female sexual pleasure.

Then the sexual act becomes erotic and no more pornographic.

That is why the watcher can developp his own imagination and personal fantasy.

 

We are in borderline : the artist uses a material (pornographic picture), where everything is shown, but scrambles the picture with a net of kaleidoscopic lines, or with stickers and embroideries in same colors.

 

If the subject is always the same, Mathilde Claude-Marty, tries to use different technics and mediums such classicalwatercolor, oil painting, engraving, but also installation with light materials, and the edition to represent mixed female bodies.

 

Her elaborate paintings are inspired by the Pop Art, with bright colors, as opposition to the shame and the guilt often associated to those pictures.

 

« my research is to valorize and raise the picture of female erotism which is enterly approuved with esthetic, ornementation and glamour ».

 

Sophie Guillou

Manager Of Cultural Affairs of the Mediatheque from Le Tampon.

 

 

 

Née en 1983, vit et travaille à la Réunion.

 

Fascinée par l’imagerie pornographique, paradoxalement consommée et critiquée de tous, la recherche de Mathilde Claude-Marty s'oriente autour de la question de la représentation pornographique de la femme.

 

Depuis ses études menées à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de La Réunion, elle explore, sous des formes diverses, l’érotisme féminin.

Un sujet que peu d’artistes, femmes ou hommes, ont abordé à La Réunion.

 

En passant par le médium de la Peinture, du dessin, parfois de la gravure et de

l’installation, elle tente de donner une image esthétique et sacrée à une icono-graphie souvent jugée de mauvais goût.

 

A travers sa démarche, elle cherche à faire accepter l’idée que, l’image porno, peut être attirante et surtout érotique.

 

Depuis le début, Mathilde Claude-Marty puise son matériau plastique dans des

images empruntées à une certaine pornographie, extraite d’Internet.

Elle représente des femmes, anonymes, seules ou en petits groupes, saisies dans l’intimité du plaisir.

 

Mathilde Claude-Marty tend vers une esthétisation d’une imagerie multimédia bon marché et de consommation de masse.

Ces pièces, par conséquant donnent à voir une image de la femme, qui n’est plus dégradée et consommée au premier degré.

Elle cherche, a contrario, à lui redonner une valeur esthétique, par l'annihilation du sens pornographique en faveur du sens érotique. Et renvoit le spectateur à sa pro-pre imagination et ses fantasmes personnels et intimes.

 

On est ici à la frontière : l’artiste utilise un matériau - la pornographie - où le tout

dévoiler règne en maître mais brouille au contraire l’image en entrelaçant les lignes, en utilisant la forme kaléidoscopique, le collage ou la broderie ton sur ton.

 

Si le sujet est constant dans l’œuvre de Mathilde Claude-Marty, les techniques

elles, évoluent. Celle qui se définit avant tout comme peintre, utilise tour à tour des

techniques classiques - aquarelle, peinture à l’huile, gravure.

Elle vient parfois explorer d’autres médiums - l’installation, sur tissu qui fait écho aux arts ménagers, ou l’édition - pour représenter ces corps joyeusement emmêlés.

 

Sa peinture, minutieusement élaborée, emprunte à l’esthétique Pop Art, avec ses

couleurs vives, s’oppose contre la honte et la culpabilité souvent associées aux

images représentées.

 

« Je cherche à valoriser de manière esthétisante, voire décorative, l’image d’un

érotisme féminin assumé et coloré pour défendre l’image de l’émancipation féminine ».

 

 

Sophie Truffer

Responsable des Affaires Culturelles

à la Médiathèque du Tampon, La Réunion.

 

 

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